Réduction mammaire à Lyon : une poitrine moins plantureuse pour affiner la silhouette

Pour de nombreuses femmes, avoir une poitrine opulente est un rêve, avec souvent un recours à la chirurgie esthétique. Mais tout est question de proportion, car avoir des seins trop gros peut aussi être source de souffrance.

Une hypertrophie mammaire va en effet rompre plus ou moins fortement l’élégance d’une silhouette et tout ce qui en fait le côté sensuel ou raffiné. Dans une telle situation, certaines patientes cherchent alors à perdre plusieurs tours de bonnets, pour retrouver une poitrine avec plus de grâce et de liberté. Cette intervention de chirurgie mammaire est connue sous le nom de mammoplastie de réduction mammaire. C’est une opération des seins parfois remboursée par la sécurité sociale.

La réduction mammaire : causes et conséquences de l’hypertrophie mammaire

L’hypertrophie mammaire peut se définir simplement par un volume mammaire fortement augmenté, l’appréciation étant faite par rapport à l’ensemble de la silhouette. La CNAM retient le chiffre de 300 grammes par sein.

Comment se manifeste l’hypertrophie mammaire ?

Pour de nombreuses femmes, avoir une poitrine opulente est un plaisir, car les seins expriment avec force un double symbole, celui de la féminité et celui de la maternité. Pour d’autres en revanche, une poitrine trop grosse est mal vécue, leur souffrance pouvant être la conjonction de plusieurs facteurs.

  • Le premier est de nature esthétique.

Des seins volumineux peuvent empêcher la patiente de choisir des vêtements qui lui plairaient, comme un chemisier cintré. Mais elle peut aussi trouver sa silhouette déformée et sans grâce.

  • Le second facteur est d’ordre médico-fonctionnel, avec la manifestation de signes cliniques parfois handicapants. L’excès de poids du tissu mammaire exerce en effet une pesanteur marquée, qui peut peser sur le centre de gravité et créer des douleurs dans le dos ou dans le cou.
  • Enfin, le dernier facteur est l’existence d’une souffrance psychologique.

La patiente se sent mal dans sa vie sociale ou intime, avec l’impression d’être montrée du doigt. Elle peut ainsi s’interdire certaines activités, comme le sport ou la piscine, la plaçant dans une forme d’enfermement qui n’est pas sain.

Pourquoi a-t-on des gros seins ?

L’hypertrophie des seins peut avoir différentes causes et s’exprimer à différents moments de la vie.

  • L’origine héréditaire apparaît généralement après la puberté, avec immédiatement un tissu mammaire surdéveloppé.

C’est très souvent génétique, avec des cas similaires dans la famille.

  • L’origine acquise apparaît plus tardivement :

- soit après une grossesse par exemple, avec les poussées hormonales responsables d’une hypertrophie des seins naturelle ;

- soit après des variations de poids qui alourdissent le tissu graisseux.

Un régime réussi peut paradoxalement augmenter cette impression, car la silhouette s’affine sur les dépôts graisseux, mais peut rester inchangée sur les masses glandulaires. Cet amincissement de la silhouette rend proportionnellement la poitrine encore plus grosse.

Quel est le but de l’opération des gros seins ?

Les objectifs d’une mammoplastie de réduction mammaire est de réséquer l’excès tissulaire dysharmonieux, pour recréer une poitrine équilibrée et symétrique.

Ce travail sur le contour des seins et leur volume va redonner finesse et légèreté à la silhouette, améliorant de facto les signes fonctionnels et l’éventuelle souffrance psychique associée.

Lorsque l’hypertrophie mammaire est ancienne, les seins trop volumineux exercent une grosse traction sur leur tissu de soutien, pouvant amener à un relâchement de la peau et une chute des volumes, dite ptose mammaire.

La chirurgie mammaire de réduction ne peut pas corriger seule des seins ptosés : il faut les remonter dans le d’un lifting mammaire ou mastopexie.

La réduction mammaire : qui peut profiter de cette mammoplastie ?

Dès qu’une patiente ressent une forme de souffrance ou d’insatisfaction face à l’hypertrophie de sa poitrine, la mammoplastie de réduction est en principe envisageable. C’est alors au chirurgien de vérifier deux points essentiels :

  1. la croissance mammaire pubertaire doit être achevée, impliquant un âge adulte d’au moins 17 ans ; à l’inverse, il n’y a pas d’âge maxi, en dehors de problèmes d’anesthésie ou de peau trop abîmée.
  2. l’hypertrophie mammaire doit s’avérer suffisante pour justifier le geste chirurgical.

Sous ces deux conditions, l’opération de réduction mammaire peut ainsi répondre à deux grands types d’indications :

  • les indications esthétiques, parfois associée à une souffrance psychologique : le but est d’embellir la silhouette en redonnant une poitrine galbée et harmonieuse, plus légère.
  • les indications médicales, pour soulager des dorsalgies, cervicalgies ou myalgies qui trouveraient leur cause dans la modification du centre de gravité.

Dans le cas d’une chirurgie d’hypertrophie mammaire dont le but n’est pas esthétique, une prise en charge partielle de la CNAM est possible.

Le remboursement de l’opération des seins n’est alors effectué que si la réduction mammaire porte sur un volume significatif, fixé à trois cent grammes par sein.

L’expérience de votre chirurgien esthétique de la Clinique des Champs Élysées vous permettra de savoir si c’est votre cas.

La réduction mammaire : qui ne peut pas profiter de cette mammoplastie ?

Les patientes doivent être conscientes que certaines contre-indications peuvent interdire une intervention de réduction mammaire. On y retrouve, de manière non exhaustive, les pathologies cardio-respiratoires, les maladies métaboliques type diabète ou auto-immunes, les séquelles d’accidents thromboemboliques (AVC, phlébite, infarctus…)…

Un sevrage du tabac 4 semaines avant et après est demandé pour aider les tissus à cicatriser. L’arrêt de la pilule un mois est demandé pour ne pas prendre de risques emboliques.

Votre praticien va par ailleurs s’assurer de l’absence de nodule suspect et du bon état cutané.

Face à des seins ptosés, il s’orientera en plus sur une mastopexie pour repositionner les tissus mammaires et le mamelon de manière harmonieuse.

La patiente ne doit pas avoir de projet de grossesse immédiat (un semestre).

La résection du tissu mammaire peut en effet couper des canaux galactophores, ce qui serait néfaste à l’allaitement au sein du nouveau-né.

La réduction mammaire : déroulé de la mammoplastie de réduction

L’intervention de réduction mammaire ne se déroule pas dans nos locaux mais dans une structure de chirurgie avec un bloc opératoire disposant de toutes les autorisations légales. Cette opération dure généralement entre une à trois heures.

Avant une opération des gros seins : la consultation préparatoire

Cette consultation doit avoir lieu au minimum 15 jours avant, pour s’assurer du consentement éclairé. Un questionnaire médical vérifie l’absence de contre-indications générales.

Votre chirurgien est alors disponible pour comprendre vos attentes et vos objectifs (esthétiques, médicaux…)

Son double examen médical et artistique l’amène à voir si les indications sont proposées. Pour simuler le résultat final, il peut associer photos médicales et programme de simulation 3D type Crisalix pour vous montrer le rendu.

Dans le cas où la réduction mammaire va concerner au moins 300 g de tissu par sein, il vous détaille la procédure à respecter auprès du médecin conseil de la CNAM. S’il y a remboursement, il n’est jamais complet et il est alors utile de se rapprocher de sa mutuelle.

Durant la mammoplastie de réduction mammaire : le schéma opératoire

La mammoplastie de réduction nécessite après l’opération une à deux nuits d’hospitalisation à la Clinique des Champs Élysées. C’est une anesthésie générale.

Pour préparer la chirurgie esthétique des seins, le praticien dessine avec un marqueur chirurgical les contours et les points d’entrée.

Même si chaque opération reste du « cousu-main », les grandes lignes du geste chirurgical restent identiques dans leurs principes.

La peau est d’abord incisée, en essayant de cacher l’ouverture le long du bord aréolaire (peau pigmentée) ou sous le sein (sillon sous mammaire).

L’excès de tissu des seins est réséqué, en assurant tout au long l’hémostase. Ce travail minutieux de résection doit permettre des volumes diminués, harmonieux et symétriques.

Le tissu mammaire ainsi diminué est concentré et resculpté, de manière à ce que la peau galbe les nouveaux contours avec harmonie.

Le mamelon est si besoin réduit et repositionné vers le haut.

Si le praticien effectue en plus un lifting, il doit retirer l’excès de peau en le coupant.

Une fois cette réduction effectuée, en 1 à 3 heures, la peau est suturée, avec pose d’un pansement modelant élastique qui comprime les tissus.

Des mèches ou redons sont laissés au moins 24 heures, pour empêcher un épanchement liquidien sous la peau.

Quelles sont les suites immédiates de la chirurgie de réduction mammaire ?

Si les drains doivent être laissés après la sortie de la clinique, ces soins infirmiers pourront se faire à domicile. Ecchymoses et œdèmes sont habituels : comptez deux semaines pour qu’ils se résorbent. Les douleurs s’avèrent en principe discrètes, avec une bonne prise en charge par antalgique.

Après le retrait du pansement modelant, il est impératif pour la patiente de porter H24 au moins 4 semaines un soutien-gorge contentif, comme ceux de la gamme Embody®. Cette précaution post-opératoire est essentielle pour optimiser la cicatrisation profonde, qui offrira au final un galbe tonique et équilibré.

Les premières semaines, la patiente ne doit pas tirer sur la cicatrice ou sur les tissus, d’où le besoin de limiter les efforts. Partez sur un arrêt professionnel entre 2 et 3 semaines, et un arrêt du sport entre 1 et 2 mois. La reprise des activités doit se faire avec prudence, pour bien prendre en compte la modification du centre de gravité de votre nouveau corps.

Quelles sont les cicatrices après une réduction mammaire ?

Comptez environ un an pour que les cicatrices s’estompent en devenant fines et blanc nacré, après être passées par le rouge et le rose. Soyez très vigilante sur la protection anti UV, au risque de voir apparaître sinon une hyperpigmentation cicatricielle très inesthétique.

La taille des cicatrices est directement liée à l’importance des volumes retirés. On retrouve pratiquement systématiquement deux incisions en T avec une ligne horizontale circulaire longeant l’aréole (elle est peu visible car en région pigmentée) et une verticale (allant du dessous du mamelon au pli sous-mammaire). Lorsqu’une autre incision s’avère nécessaire, le chirurgien l’effectue alors dans le sillon sous-mammaire pour bien cacher la cicatrice.

Les résultats d’une réduction mammaire : une poitrine plus sensuelle

La patiente découvre le résultat dès qu’on lui retire son pansement modelant. Elle peut être à ce stade déçue, car les œdèmes ou les bleus augmentent les volumes.

Le rendu va être progressif, avec la résorption œdémateuse et le remaniement tissulaire. En 2/3 mois environ, les contours se raffermissent et commencent à sublimer cette nouvelle poitrine plus petite, symétrique, avec le mamelon en position.

Le remodelage est considéré comme définitif vers 6 mois, et à 12 mois pour la stabilisation du tissu cicatriciel.

Cette réduction mammaire allège à la fois la poitrine et la silhouette, mais aussi souvent l’esprit de la patiente. Elle se libère, en exprimant plus de dynamisme, de sensualité, de raffinement.

En cas de douleurs dorsales, l’amélioration est nette assez rapidement.

Le prix d’une réduction mammaire à Lyon

Le prix d’une réduction mammaire est fonction de la quantité de volume mammaire à retirer, et d’éventuels autres gestes chirurgicaux associés.

INTERVENTION
TARIFS TTC*

Réduction mammaire

A partir de 8500€
AUTRES FRAIS
TARIFS TTC*

Consultation avec le chirurgien

50€

Consultation avec l’anesthésiste

100€

Bas de contention

50€

Soutien-gorge de contention

100€

* TVA à 20%. Prix à titre indicatif, les honoraires peuvent varier d'un praticien à l'autre.

Prise de RDV pour une réduction mammaire à Lyon

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